La médecine dans les pays développés
Afin d'étudier le niveau de santé au sein des pays les plus développés de la planète, nous allons voir deux pays en tant qu'exemples. Nous prendrons le cas du système de santé français et celui des Etats-Unis.
Le système de santé français
Le système de santé en France est jugé le plus performant en termes de dispensation et d'organisation des soins de santé par l'Organisation Mondiale de la Santé en 2000. En France, la dépense courante de santé représente, en 2010, 12.1% du PIB et 21.3% des dépenses publiques. La même année, la consommation des soins et de biens médicaux est financée à :
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75.8% par la sécurité sociale
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13.5% par les organismes complémentaires
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9.4% par les ménages
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1.2% par l'Etat et les collectivités locales.
Notre pays se place donc en 3e position des dépenses de santé parmi les Etats de l'OCDE après les USA et les Pays-Bas en 2009.
Le système de santé comporte deux éléments:
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Les soins de santé avec les soins de villes (cabinets libéraux, spécialistes,...) et les établissements hospitaliers ainsi que les soins apportés par les professionnels de santé
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L'Assurance Maladie.
Les soins de santé
Un économiste spécialiste des hôpitaux, Jean de Kervasdoué, dit que la médecine française est de grande qualité. C'est la "seule alternative crédible à l'américanisation de la médecine mondiale". Voudrait-il insinuer que la médecine à l'échelle de la planète suit celle des Etats-Unis avec les mêmes moyens de financement qui proviennent en grande partie des ménages ? Selon lui, les professionnels de santé français sont reconnus dans le monde entier. Il y a cependant 43 types de règlements qui doivent être respectées par les agents de santé. L'économiste critique alors la bureaucratie extrêmement pointilleuse. Il trouve qu'il y a trop de procédures minutieuses, onéreuses, non-évaluées, inapplicables et contradictoires. L'Etat interviendrait trop pour régler la vie de tous les jours à l'hôpital. D'après lui, le Japon, la Suède et les Pays-Bas possèdent un indice de santé environ équivalent à celui de la France alors qu'ils ne dépensent que 8% de leur PIB contre 10% pour la France. 34 milliards d'euros seraient mal utilisés!
L'Assurance Maladie
Les finances de la Sécurité Sociale française se dégradent et l'on doit donc contrôler la croissance des dépenses de santé. Plusieurs solutions sont envisagées:
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La réorganisation de l'accès aux soins
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La révision du statut des médecins libéraux
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La reprise en main de la formation continue des médecins
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La démocratisation des arbitrages budgétaires pour faire face à la pression de l'industrie pharmaceutique.
Le système de santé américain
Les Etats-Unis ne possèdent aucun système national obligatoire d'assurance maladie et 43 millions d'américains, soit environ 15% de la population, n'ont aucune protection sanitaire. Les deux tiers de la population de moins de 65 ans sont assurés par le biais de leur employeur.
Le financement public, important car il couvre 45% des dépenses de santé, ne cible que certaines populations. Il se concentre sur 2 programmes:
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Le programme fédéral Medicare pour les plus de 65 ans et les personnes gravement handicapées, soit 15% de la population. Il ne prend en charge que l'hospitalisation pour soins aigus mais les adhérents peuvent tout de même souscrire à une assurance complémentaire et ce que font donc 95% des personnes concernées par Medicare. Les dépenses pharmaceutiques extrahospitalières ne sont pas prises en charge et suscitent alors de vives critiques de la part des américains. Des dizaines de projets de loi d'origines Républicaine ou Démocrate ont envisagé le remboursement des médicaments avec le programme Medicare mais l'industrie pharmaceutique s'est opposée fermement dans la crainte de subir un contrôle trop arrêté des prix. Le programme est financé par des cotisations sociales, des ressources fiscales et des contributions volontaires. En 1999, il a coûté environ 18% des dépenses de santé soit 220 millions de $. L'équilibre financier de Medicare est menacé par la hausse des coûts de santé et par la hausse des patients. Dans 10 ans, les dépenses devraient augmenter de 72% pour le domaine hospitalier et de 97% pour les autres dépenses sanitaires. En effet, la dette des dépenses hospitalières devrait être insolvable en 2013.
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Le programme Medicaid qui touche les familles pauvres avec enfants, soit 11% de la population. 1 personne sur 10 bénéficie de cette aide en ce qui concerne les familles en fortes difficultés. En 1999, Medicaid couvrait 33 millions de personnes. Il faut savoir que toutes les personnes ayant un revenu inférieur au seuil de pauvreté ne bénéficient pas forcément de cette assurance. Seules les familles avec enfants sont éligibles, dans des conditions déterminées par l'autorité fédérale. Les Etats gardent le droit d'élargir les conditions d'accès. Sont cependant pris obligatoirement en charge: les familles monoparentales éligibles au programme d'assistance temporaire pour les familles dans le besoin, les enfants de moins d'un an dont la mère était éligible pendant sa grossesse, les enfants de moins de 6 ans et les femmes enceintes pauvres, les enfants de moins de 19 ans au sein d'une famille dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté, les bénéficiaires du revenu minimum destiné aux personnes de plus de 65 ans dans le besoin pour les soins couverts par Medicare, aux malvoyants et ceux qui sont dans l'incapacité de travailler.
Medicaid couvre en vérité de nombreux soins: hospitalisation, consultations médicales, analyses de laboratoires, examens de radiologie, long séjour et pour les moins de 21 ans, les services de médecine préventive. La prise en charge des médicaments et des soins dentaires sont au libre-choix des Etats. En 1999, Medicaid a coûté 190 milliards de dollars, soit 12% des dépenses de santé et ce programme est financé à 56% par l'Etat fédéral et le reste par l'Etat lui-même. Sa participation varie en fonction de sa richesse (50% pour l'Etat de New-York ou le Nevada et à plus de 70% pour l'Arkansas ou le Mississipi). En outre, une part importante de la population américaine n'a donc pas accès à une assurance maladie: les familles sans enfant, les personnes seules, les jeunes de plus de 19 ans ne sont pas éligibles quels que soient leur revenus. Par exemple, dans le Colorado, moins de 40% des adultes de moins de 65 ans dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté bénéficient de Medicaid. Certains Etats ont mis en place leur propre système de santé comme l'Etat de New-York qui a instauré des mesures de prise en charge des personnes qui n'ont pas le droit à Medicaid ou encore les familles et personnes pauvres sans enfant.
Avec ces programmes et leur médecine développée, les USA ont le système de santé le plus cher au monde puisqu’ils y consacrent près de 14% de leur PIB. Pourtant, les indicateurs de santé (espérance de vie, décès prématurés,...) ne traduisent pas un meilleur état de santé des Américains Il est même plutôt mauvais.
En effet, 43 millions de personnes n’ont aucune assurance maladie. En 20 ans, le nombre d’Américains sans protection de santé a fortement augmenté car ils n’étaient que 32 millions en 1987 contre 42.6 en 1999 (17.5% des moins de 65 ans dont 10 millions d’enfants !). De plus, la différence entre les Etats se révèle très importante du fait de leur autonomie dans la mise en œuvre de programmes d’aides. Le Texas est à la dernière place avec presque un quart des habitants non-assurés alors que le Minnesota a la proportion la plus faible de non-assurés avec 8.8% de sa population. L’absence de couverture maladie est largement liée au niveau de vie. Les personnes n’ayant pas souscrit d’assurance sont des employés de petites entreprises ou des actifs se situant en bas de l’échelle des salaires. C’est le cas pour 36% des personnes dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté.
L’absence de couverture maladie pose problème à propos des enfants. Parmi les 10 millions d’enfants non-assurés, les deux tiers vivent dans une famille dont le revenu est inférieur à deux fois le seuil de pauvreté. Un programme nommé SCHIP a été créé en 1997 afin de remédier à cette situation grâce à des aides comme une allocation budgétaire fédérale que les Etats peuvent utiliser pour améliorer la protection santé des plus jeunes. Mais ces allocations n’ont pas été utilisés par tous les Etats car ils craignaient des dépenses supplémentaires En outre, de nombreuses personnes, dont les enfants, sont éligibles à des programmes d’aide mais n’en font pas toujours la demande par manque d’informations et les critères d’accès complexes. Aux Etats-Unis, si l’on touche ces aides, on peut aussi être très stigmatisés. De même, les américains en bonne santé ne jugent pas forcément utile de souscrire à une assurance.
Des études démontrent que l’absence de couverture maladie a un impact sur l’accès aux soins et surtout à l’état de santé. Un adulte sur 5 renoncerait à se faire soigner même en cas de symptômes sérieux et environ un adulte sur 3 n’achèterait pas les médicaments prescrits ou n’effectuerait pas les examens nécessaires faute de moyens. Les non-assurés sont alors 1.5 fois plus souvent hospitalisés pour des problèmes évitables tels que la pneumonie ou le diabète non contrôlé Aussi, le taux de dépistage de cancers à un stade avancé est beaucoup plus fort chez les non-assurés. Et en 2012, le nombre de non-assurés a augmenté : ils sont 51 millions à n’avoir aucune couverture (ni bénéficiaire d’un programme ni assurance privée).
L’assurance maladie privée est prédominante
En 1999, plus de 65% de la population de moins de 65 ans était couverte par une assurance maladie privée liée à l’emploi. Les entreprises ne sont pas obligées d’offrir cet avantage mais le font de plus en plus afin de renforcer leur attractivité sur le marché du travail. Les deux tiers des PME offraient une assurance en 2000 contre 54% en 1998. Quant aux grandes entreprises, la quasi-totalité propose une couverture maladie. Les inégalités sont donc fortes car les salariés des activités à faible revenus ont moins souvent accès à une assurance financée par l’employeur. Seuls 79% des employés sont éligibles au programme d’assurance santé de leur entreprise selon des conditions se basant sur le temps de travail minimal ou l’ancienneté. D’après l’idée libérale dominante dans le pays, la meilleure assurance santé reste le plein emploi : les différents gouvernements qui se succèdent veulent avant tout maintenir la croissance économique et faire diminuer le chômage. Les entreprises peuvent donc fournir l’assurance mais 14 millions d’américains se la paient eux-mêmes.
Les dépenses de santé aux US
Avec 13.7% du PIB consacré à la santé en 1999, les Etats-Unis sont les premiers en ce qui concerne les dépenses sanitaires. Ces dernières sont prises en charge à 45% par le secteur public et à 33% par les assurances privées ce qui revient à une part considérable de 22% à la responsabilité des ménages ! Malgré l’importance des dépenses pour la santé, seuls 40% des Américains se disent satisfaits de leur système en 2000 contre 65% des Français et 57% des Britanniques en 1998. Les US ont beau être premiers dans le classement des pays de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques, ce sont les pays les plus développés) en terme de dépenses de santé et bien qu’ils possèdent une médecine ultra moderne, leurs résultats sanitaires sont loin de se classer au premier rang ! Selon l’étude des pays de l’OCDE réalisée en 1998, l’espérance de vie à 60 ans est faible ainsi que celle à la naissance aux Etats-Unis. Ces deux critères apparaissent en-dessous de la moyenne des pays de l’OCDE. Le pays se retrouve mal classé (avec une note de 31) pour les années potentielles de vies perdues ce qui révèle le fort taux de décès prématurés. Ces derniers peuvent être expliqués par les maladies de l’appareil cardio-vasculaire, les causes extérieures (accidents de la circulation, homicides),…etc. De plus, le taux de mortalité infantile est particulièrement fort alors que le nombre de journées d’hospitalisation est parmi les plus faibles des pays de l’OCDE dû aux coûts élevés en hôpital.
Ces indicateurs montrent qu’il n’y a donc pas forcément de lien entre dépenses de santé et résultats car les Etats-Unis sont certainement les mieux équipées, qualifiés et avancés dans le domaine médical mais leur santé a un prix trop important qui la transforme en un luxe.
Brève comparaison entre la France et les Etats-Unis
Les USA possèdent de meilleurs équipements de santé. Ils sont considérés comme la pharmacie du monde, ils ont des universités de médecine et des hôpitaux de très grandes renommées. Cependant, leurs résultats se veulent bien moins bons que ceux de la France qui conserve un service de santé parme les meilleurs au monde avec son atout principal qui est la couverture maladie universelle. Aux Etats-Unis de trouver alors un système de protection à la hauteur de leur médecine ultra-moderne ! Ainsi, pour illuster cette comparaison, nous avons trouvé une vidéo sur le site TF1.fr résumant bien la situation:
Nous venons de voir les composantes des systèmes de santé des pays développés en prenant comme exemple la France et les Etats-Unis. Malgré leur protection sanitaire ultra-moderne, on remarque des maladies récurrentes et difficilement traitées dans ces pays. Nous allons alors vous les présenter et tenter d’expliquer leur prolifération, qui est peut-être en lien avec les dysfonctionnements des couvertures santé décrites précédemment.
Le cancer, la « bête noire » des pays riches
Avec 365 500 nouveaux cas de cancers en 2011, la France fait partie pays les plus touché par des cancers mortels.
A l’échelle mondiale, 11 millions de nouveaux cancers sont dépistés chaque année. Au sein des pays riches, les cancers se trouvent responsables de plus de 25% du total des décès. On dénombre ainsi 9 fois plus de cancers aux Etats-Unis et en France que dans le reste du monde !
Voici donc un petit tour du monde de divers cancers touchant différents organes :
A présent, essayons de comprendre ce qu’est cette maladie, comment la traiter et pourquoi touche-t-elle plus ces pays.
Qu’est-ce que le cancer ?
Le processus de cancérisation se décompose en deux phases : l’initiation et la promotion.
- L’initiation
Une cellule somatique (non sexuelle), subit une altération de son information par un facteur carcinogène. Ce facteur peut être exogène (pollution, tabac, UV, virus, produits chimiques, alcool,…) ou endogène (génétique). L’information génétique de la cellule comprend des milliers de gènes. Ceux en cause lors de la cancérisation sont les proto-oncogène (gène de croissance cellulaire) qui mutent en oncogènes (gène qui amplifie la division cellulaire) ou les gènes suppresseur de tumeurs qui ne fonctionnent plus. La cellule se multiplie alors de manière autonome mais elle n’entraîne pas directement un cancer. Ce dernier se déclare lorsque la cellule initiée subit d’autres lésions au cours de la seconde phase.
- La promotion
La cellule initiée a la capacité de proliférer de façon anarchique. Les facteurs carcinogènes interviennent durant cette phase car si son action continue, les cellules filles de celle initiée contractent les mêmes capacités de prolifération.
En quoi sont-elles dangereuses ?
Les cellules cancéreuses perdent leur adhérence et se disséminent facilement. Normalement, les cellules normales arrêtent leur processus de division lorsqu’elles entrent en contact, ce que ne font pas les cellules cancéreuses. Elles envahissent alors l’espace. De plus, elles sont immortelles, ne régulent plus leur croissance et augmentent même leur propre prolifération. La tumeur bénigne se forme alors due à cet amas de cellules cancéreuses. C’est un processus de longue durée durant lequel on observe une prolifération lente des cellules (hyperplasie). Puis, la tumeur devient maligne car elle subit une dysplasie : les cellules connaissent un développement anormal et se dédifférencient (elles perdent leur fonction). Elles prolifèrent de manière anarchique. Cette tumeur se rapproche des vaisseaux sanguins mais reste encore in situ. Si cette dernière entre en contact avec un vaisseau, le cancer devient invasif. Les cellules, ayant perdu leur adhérence, se séparent et passent dans les vaisseaux sanguins pour envahir d’autres zones. On parle alors de métastases puis, s’il y en a trop, de cancer généralisé.
Comment le traiter ?
Peut-on le prévenir ?
Nous pouvons ainsi protéger notre corps de l’agression des facteurs exogènes en mangeant des produits sains sans pesticides, en réduisant notre exposition au soleil et en se passant de la consommation d’alcool tout comme le tabac. De plus, pour certains cancers, nous pouvons nous faire vacciner comme le cancer du col de l’utérus. En outre, plus on réalise de dépistages et frottis, plus on a de chance de déceler la moindre cellule anormale et de la détruire.
Existe-t-il un traitement ?
Voici certains traitements employés.
L’IMMUNOTHERAPIE
L'immunothérapie active les défenses de l'organisme pour qu’il détruise la tumeur. Les tumeurs malignes sont peu immunogènes : elles ne sont généralement pas détectées par l'organisme qui ne les considère pas comme des intrus, il va les tolérer et les laisser proliférer. Pour ce faire, on peut utiliser divers procédés séparément ou même ensemble, l’interféron et l’interleukine.
- L'interféron est une substance produite par nos cellules normales, lorsque le corps est agressé, comme avec d'un virus.
- L'interleukine est aussi une substance initialement dans nos cellules. Elle stimule certains globules blancs (lymphocytes) pour qu’ils détruisent les tumeurs.
L'immunothérapie peut être utilisée seule ou en avec d’autres moyens thérapeutiques comme la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie.
LA CHIMIOTHERAPIE
Ce traitement élimine les cellules cancéreuses situées dans n’importe quelle zone du corps, en les détruisant, ou en les empêchant de se multiplier. On utilise alors des produits chimiques qui peuvent être administrés de plusieurs façons : par des injections intraveineuses, par voie orale, par des injections intramusculaires, et plus rarement directement à l’intérieur de la tumeur. On peut l’utiliser avant une chirurgie permettant de diminuer la tumeur avant de la retire. Elle peut aussi être employée après avoir enlevé la tumeur dans le but d’empêcher tout cancer de réapparaître. La chimiothérapie traite également les métastases et une personne atteinte d’un cancer peut se voir prescrire de la chimiothérapie comme traitement unique que l’on peut associer à la radiothérapie.
La chimiothérapie est administrée durant un ou plusieurs jours, on parle alors de cure. Il est parfois nécessaire de décaler ou de baisser les doses en fonction des effets secondaires. Le traitement ainsi que sa durée sont adaptés à chaque personne.
LA RADIOTHERAPIE
C’est un traitement local qui détruit les cellules cancéreuses par des rayons X (radioactifs). Ils vont empêcher la multiplication des cellules cancéreuses et engendrer leur destruction. La radiothérapie est déclenchée selon la localisation, du stade de la maladie ainsi que de l’état de santé du patient. Il existe deux manières principales d’administration de la radiothérapie. Le patient, lors d’une séance de radiothérapie externe par rayons X, vient en ambulatoire (salle spécialisée) et n’a pas besoin d’hospitalisation. On définit, par des scanners, les zones à traiter. Le radiothérapeute, avec le physicien, prescrit et calcule la dose totale de radiation, que le patient doit recevoir, ainsi que la dose reçue par séance et la durée de l’ensemble de la radiothérapie.
Les effets secondaires de la radiothérapie
Il est impossible d’irradier uniquement la tumeur sans éviter totalement d’irradier les tissus environnants sains. Les rayons X peuvent en effet altérer le fonctionnement de certains organes touchés.
Pourquoi les pays riches sont-ils fortement touchés par le cancer ?
Tout d’abord, les pays développés ont un mode de vie sédentaire et une activité qui augmente les facteurs exogènes. La consommation d’alcool et de tabac est très importante. La pollution ne fait qu’accroître du fait des usines et des transports. De plus, la population a les moyens de se payer des vacances ; lorsqu’elle part donc à la mer, elle s’expose au soleil de façon abusive ce qui provoque des cancers de la peau. Les besoins se révèlent alors excessifs et les risques d’avoir un cancer augmentent.
En outre, la population se fait peut dépister car ce n’est pas encore un automatisme. Le coût du traitement, pas toujours pris en charge, n’aident en rien le traitement de la maladie. Et si le traitement se voit remboursé, le patient ne peut assumer les frais d’hospitalisation et les autres frais annexes. La guérison devient alors impossible ce qui explique le fort taux de décès. Le système capitaliste des Etats-Unis ou celui de la France, qui est en train de faire de même à cause de la dette publique, ne permet de développer la recherche ou même d’assurer un traitement optimum des patients.
Pour conclure, l’accumulation du mode de vie, du dépistage trop tardif et des limites financières médicales, fait que les pays les plus développés se retrouvent ravagés par le cancer. Cette maladie représente alors la maladie du siècle.
NOS SOURCES
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L’étude publiée dans le magazine n°36 de l’ADSP en septembre 2001
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Le Monde.fr (article « Les chiffres-clés de la santé aux Etats-Unis » datant du 13.09.2012)
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Wikipédia
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TF1.fr (https://videos.tf1.fr/infos/2012/systeme-de-sante-comment-ca-se-passe-en-france-et-aux-usa-7393265.html)
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https://tropspace.eu/geographie-des-cancers/
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https://lesdonnees.e-cancer.fr/
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https://www.keewu.com/IMG/pdf/Cancer.et.pays.en.developt.pdf
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https://french-revolution-2.blog.fr/2012/01/05/cancer-la-catastrophe-silencieuse-12341851/
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lecancer.fr
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https://e-sante.futura-sciences.com/cancers-tabac-facteurs-metabolisme.html
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cours de svt sur la cancérisation